Voyance sincère en Suisse
Il m’apparaît avec la nuance d’un sourire ancien… le souvenir d’un visage amical qui a survolé de façon inattendue le rideau qui entoure la frontière de nos vies terrestres… le timbre d’une voix chaleureuse qui était autrefois un compagnon et qui s’est lentement mise sur ce chemin. qui monte la colline… Je ne peux pas oublier ce long chemin que nous avons parcouru ensemble… la complicité des pensées et la beauté des moments… la chaleur du feu dans la cheminée et la conversation sans fin des vies… le goût d’une ancienne amitié qui n’avait jamais songé à se perdre, qu’il ne pouvait pas trouver le chemin ensoleillé et riant du passé… Il ne savait pas alors que la tempête vient sans frapper à la porte… Et ainsi la tempête est tombée avec rugissement et les voix étaient silencieuses parce que tant était le rugissement….
J’ai écrit un jour : « Cette histoire n’est pas celle d’il y a quelques années – cette image est une image qu’une histoire sera – et je regarde et réécris de vieux clichés et caresse de mes yeux ces bonnes utopies – mais si le vent nous repousse je sais qu’il a des racines profondes, qu’il a des feuilles plus grandes que les feuilles plus vertes, cette image que j’ai. / Ce sont des anges noirs, ce sont des anges blancs – avec de petites ailes, des anges chanteurs – mais si le vent nous repousse, je sais qu’il a des racines profondes cette histoire que j’ai – qu’il a de plus grandes feuilles que les feuilles vertes cette image que j’ai cette image.
Peut-être que les âmes et les médiums ont connu le ressentiment, le ressentiment, le ressentiment, la peur ? Peut-être que les âmes ont cessé de se regarder, de se chercher les unes les autres, parce que l’obscurité était épaisse ? Non, ils étaient des compagnons…. Ils connaissaient les obstacles avant même de se rencontrer. Mais ils voulaient affronter les ténèbres parce qu’ils savaient qu’ils étaient unis… Ils savaient que dans les ténèbres les plus profondes il y avait une lumière, quoique faible, qui ne les disperserait pas… Mais quels yeux peuvent-ils scruter sans crainte dans l’obscurité ? Quelle oreille connaît le silence qui assourdit le cœur sans trembler face à la douleur ? Beaucoup de pas restent à faire sur le chemin complexe de la Vie… et je grimpe la colline le cœur ouvert à la brise du matin, âme contre âme pour une étreinte qui traverse la frontière, pour un souvenir et un sourire qui sait avoir franchi le seuil, d’avoir laissé derrière soi l’obscurité de la tempête… pour un souffle d’infinité qui se perd dans les plaines du Soleil…
En mémoire d’un bon ami medium connu !
Un câlin d’âme et de cœur. Nous devenons des pensées