Il existe deux types d’implants mammaires : les ronds et les anatomiques.
Le choix entre les deux types d’implants mammaires est généralement effectué par le chirurgien qui, au cours de l’examen, procède à une évaluation en fonction des caractéristiques des seins de la patiente et de l’objectif à atteindre.
Dissipons tout de suite un faux mythe : on croit que les implants anatomiques sont à privilégier, car ils garantiraient un résultat plus naturel, contrairement aux implants ronds, qui donneraient un effet « factice » ou en tout cas peu naturel. Comme nous l’avons dit, les deux types d’implants ont des caractéristiques spécifiques qui conviennent à des situations et des besoins particuliers. Voyons-les ensemble.
Implants mammaires ronds
Les implants mammaires ronds sont fabriqués dans un matériau qui est extérieurement doux et lisse au toucher. Une fois implantés, ils évitent la formation de rides dans la peau qui peuvent rendre les implants visibles. En outre, les implants ronds sont capables de suivre et de s’adapter aux mouvements naturels des seins : en position debout, les seins prendront une forme plus anatomique, la partie supérieure remplissant la partie inférieure, tandis qu’en position couchée, les implants s’aplatiront et auront tendance à se déplacer vers l’extérieur, comme c’est normalement le cas pour un sein naturel.
Implants mammaires anatomiques
Y a-t-il une limite d’âge pour l’augmentation mammaire ?
L’âge des patientes souhaitant subir une augmentation mammaire est très variable et va de 18 à 45 ans.
En fait, il n’y a pas de limite d’âge pour l’augmentation mammaire : c’est la patiente qui choisit le moment le plus approprié pour l’opération d’augmentation mammaire.
Pour de nombreuses jeunes filles, ce moment arrive dès leur majorité, tandis que d’autres femmes ont besoin de développer une plus grande conscience de soi pour prendre cette décision, si bien qu’elles consultent un chirurgien esthétique à l’âge de 30 ans.
Pour d’autres encore, l’arrivée à un âge plus mûr, après 40 ans, peut être l’élément déclencheur qui les incite à solliciter le soutien du chirurgien esthétique pour se refaire une image.
Quels sont les risques de la chirurgie d’augmentation mammaire ?
Comme toute intervention chirurgicale, l’augmentation mammaire présente des risques et des complications possibles. L’un des problèmes typiques de cette opération est la « contracture capsulaire », qui se produit lorsque le corps reconnaît la prothèse comme un corps étranger.
Pour se « défendre », il l’enveloppe dans un film fibreux périprothétique, qui devient rarement épais et rigide. Si ce type de complication se produit, le chirurgien évalue soigneusement la situation spécifique et, en fonction de sa gravité, décide d’intervenir avec des solutions médicales ou chirurgicales.
Les patientes qui prévoient de subir une chirurgie mammaire n’ont pas à s’inquiéter : cette éventualité a une incidence très faible, de 2 à 4 % des cas.
Un autre événement imprévu, assez rare grâce à la qualité des implants les plus récents, est leur rupture, qui peut survenir à la suite d’un traumatisme physique grave, comme un accident, et ne peut être vérifiée que par échographie. Si la rupture est confirmée, une seconde intervention chirurgicale pour remplacer la prothèse cassée est recommandée.
Enfin, il peut se produire l’effet dit de « rippling », une ondulation de la surface du sein sous forme de rides ou de vagues visibles à l’œil nu et sensibles au toucher.
Cet effet secondaire peut également survenir des mois ou des années après l’opération, et son incidence est plus élevée chez les femmes minces, surtout si elles ont subi une opération avec insertion d’une prothèse sous-glandulaire, principalement en raison de la faible couverture cutanée et graisseuse du tissu mammaire.
Pour remédier à l’imperfection, si elle est excessive, il sera possible d’effectuer une seconde intervention consistant à remplacer la prothèse ou à combler éventuellement le tissu glandulaire par un lipofilling mammaire.
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