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Achat d’un premier logement : 5 choses à prendre en compte !


Quand les taux d’emprunt sont bas, il est tentant de faire le pas pour être propriétaire. Voici cinq priorités à suivre pour ne pas faire de mauvais choix. L’acquisition du premier logement, mode d’emploi.

1/ Définir la bonne enveloppe budgétaire
Le primo-accédant part à l’aventure. Il ne maîtrise pas encore bien son budget. Il devra donc réfléchir aux fonds qu’il dispose pour acquérir son logement. Le montant de la mensualité de prêt permet d’y voir plus clair. Ce chiffre s’élève souvent à un tiers des revenus disponibles, soit 1.000 euros si vous gagnez 3.000 euros. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi calculer le saut de charge, c’est-à-dire la différence entre vos charges actuelles et celles à venir, en n’omettant pas de mettre un somme spécifique aux travaux si vous en avez. Si le primo-accédant paye un loyer de 700 euros et qu’ensuite il aura 1.100 euros par mois à payer. Il faut démontrer au banquier comment rembourser la différence de 400 euros.

2/ Trouver la durée du prêt la plus pertinente
Hier, l’emprunt se faisait sur 15 ans. Aujourd’hui, il n’est pas rare d’emprunter sur 25 ans, surtout si l’emprunteur est jeune. Plus l’emprunt est long, plus la mensualité est basse, et plus le coût du crédit sera élevé. Vous ne trouverez donc pas de crédits qui se remboursent en plus de vingt-cinq années.

3/ S’assurer d’avoir un apport personnel important
Plus l’apport personnel est solide, plus vous pourrez négocier avec votre banquier les conditions du prêt. L’apport minimal doit couvrir les frais de notaires, soit 10% du montant de l’achat. L’idéal étant de disposer 20% de la somme empruntée. Dans les zones d’acquisition chères, mieux vaut disposer 40% du montant du bien pour limiter le montant de la mensualité. Ne pas oublier de demander l’aide d’amis ou de la famille.

4/ Rassurer le banquier avec un historique
Une banque tient compte de votre niveau de revenus, de votre apport personnel, de votre âge, de la durée de l’emprunt et de l’assurance hypothécaire . Un historique sur trois années permet de rassurer le banquier. Les rejets de prélèvements sont peu acceptés. Un livret A plein avec un découvert est mal compris. Montrer patte blanche et sa capacité à bien gérer rassure le banquier.

5/ Réfléchir à son bien
S’il s’agit d’une maison, vérifiez que le montant des travaux à prévoir n’est pas trop important. Pensez aussi au jardin, à sa taille, et à la nécessité de l’entretenir. Si vous ne pouvez pas gérer son entretien, calculez aussi le montant de la prestation déléguée à un tiers. Lorsque l’on devient propriétaire, il faut faire face à de nouveaux frais comme les travaux d’installation et d’entretien, les charges de copropriétés, les taxes foncières et taxes d’habitation.


30 avril 2015
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